La Sharka

La FDGDON 66 organise la lutte collective contre la Sharka dans les Pyrénées-Orientales

Ce virus appelé encore Plum Pox Virus (PPV), a été identifié en France dans les années 70.

La distinction sur le terrain entre les deux souches virales présentes en France, Marcus et Dideron, date du début des années quatre-vingt-dix.

La souche D (Dideron) a été isolée la première fois en France sur des abricotiers.

Capable d’infecter naturellement les pêchers, les nectariniers, les pruniers et les abricotiers, elle est bien installée dans de nombreux pays européens et en Amérique du Nord.

La souche M (Markus) a été mise en évidence la première fois en Grèce, sur des pêches, et a atteint de nombreux pays européens.

On la trouve habituellement sur les pêchers, mais on l’a aussi isolée sur des pruniers et des abricotiers infectés naturellement.

Une fois installée dans une région, la souche M peut se propager rapidement.

Les modes de transmission de la Sharka

Pucerons

Dans un verger, le virus de la sharka est transporté d’arbre en arbre par diverses espèces de pucerons ailés qui en sont les vecteurs.
La quantité de pucerons qui visitent un arbre de taille moyenne a été évaluée entre 50 000 et 300 000 individus en une saison.
Lorsqu’ils se mettent en quête de nourriture sur des arbres infectés, ces insectes itinérants acquièrent le virus dans leur stylet lors d’une piqûre d’essai et l’injectent lors de la piqûre d’essai suivante, dans une autre feuille, pousse ou plant, qui peut être très proche ou distante, surtout dans les régions ventées.
Ce mode de transmission est plus ou moins efficace selon la souche du virus, l’espèce hôte, le cultivar et l’espèce de puceron.

Anastomoses racinaires

Lorsque la distance de plantation est faible (2 m et moins) des soudures peuvent se faire entre les racines des arbres contigus.  Ce greffage naturel peut permettre la transmission du virus d’arbre en arbre par le système racinaire.
Ce mode de transmission n’est pas à négliger, d’autant qu’il nous a été confirmé par l’INRA Bordeaux.

Facteur humain

Le virus peut être véhiculé par le biais de greffons, des porte-greffes, des scions….
On estime en général qu’un greffon contaminé équivaut à un million de pucerons, en termes d’efficacité de la transmission (Source INRA).  D’où :

  • L’interdiction de toutes pépinières privées
  • L’interdiction des prélèvements de greffons en vergers de production
  • La nécessité d’avoir une traçabilité sur tout matériel végétal planté

Pour tout complément d’information sur notre mission, n’hésitez pas à contacter la FDGDON 66 à Toulouges.

   2 avenue Paul Lafargue 66350 Toulouges